[JdR][Campagne] Les Ombres d'Esteren [? à ? - ?]

moi j'ai mis tout comme Genséric   

Eriwan a écrit:moi j'ai mis tout comme Genséric   

Pffff. Copieur.

Ce sera donc pour samedi 20 Septembre à 14h !

va falloir que je me bouge pour mon BG ^^

Possible de faire ça chez toi Philippe ?
Sinon à Nivelles mais ça fait plus de chemin pour la plupart des participants.

ma fois oui, ça me semble faisable ! si ça ne pose problème à personne d'y venir ?

Ben en fait c'est encore plus facile, je viens de voir que tous les joueurs sont déjà venus

youpiiiiii on retourne au shape

Vous préférez jouer des pré-tirés pour les scenario d'introduction ou vos persos ?

Pour ma part, c'est égal. Ça dépend du scénario et de ce dont tu as besoin.
Tu nous diras ce qui est le plus facile pour toi.

Ca ne change pas des masses, je me suis dit que c'est ptet l'occasion d'incarner un personnage différent de celui qu'il va interpréter toute la campagne, mais c'est au choix !

En même temps depuis le temps que j’attends de jouer Isolda, j'ai pas vraiment envie de jouer un pré-tiré que je ne connais pas encore (tandis que Isolda, l'ayant créée de A à Z, son caractère et sa façon de penser me sont déjà connus).

Je comprends tout à fait.

parce qu'on peut commencer avec d'autres persos, puis prendre les notres ? 
Mais y'a t-il un lien entre l'intro et la campagne ? Est-il possible de jouer les mêmes persos du coup ?

Je voulais faire les scenarios du livre 0 avant de commencer la campagne proprement dite, pour que les joueurs découvrent la région.
Il y a bien sûr moyen de jouer ces scenarios avec les pré-tirés prévus pour, si certains préféraient tester un autre personnage avant de jouer le leur, sinon on peut tout à fait utiliser directement les persos que vous avez créés pour la campagne.

Il n'y a pas spécialement de lien, non. Et oui, vous pouvez jouer les mêmes persos sans problèmes.

Me suis bien éclaté aujourd'hui ! Vivement la prochaine ! Je sens que cette histoire d'ours va me poursuivre longtemps

C'est clair. Et celle du vieillard aux yeux rouges. Et celle de la mandale. Et celle du lapin.

D O O D L E

Genseric a écrit:C'est clair. Et celle du vieillard aux yeux rouges. Et celle de la mandale. Et celle du lapin.

Et la "dame à terre", le puit et les griffes ! J'ai bien aimé le dialogue avant la baston contre les ours : "Ouvrez la porte !" => Manu et moi "Non !" même si on vous a ouvert ^_^

Impatient aussi de voir le résumé !

J'aurai pas le temps cette semaine de faire le résumé, si quelqu'un veut le faire c'est bienvenu, sinon je m'en occuperai le w-e prochain. ^^

Bon : faudra corriger les noms propres.

L'été touche à sa fin et les premiers frimas de l'automne baignent le Val de Déarg d'une torpeur léthargique. Lorsque la voix de mon père, Maorn, retentit, je pense d'abord qu'il appelle mon frère. Les affaires du village l'ont toujours concerné d'avantage que moi. Ce n'est que lorsque mon prénom retentit pour la deuxième fois et que je me rappelle que mon frère est parti depuis plusieurs jours que j'émerge de mon demi-sommeil. Rapidement, défroissant les plis de ma tunique, je me dirige au pas de course vers la maison commune où siège mon géniteur, l'ansaileir du village. Il me parle d'un ton grave, me rappelant ma condition et combien je suis différent de mon aîné, Eoghan. C'est par dépit que mon père me confie une mission et c'est donc un mélange de fierté et de profonde lassitude qui s'empare de moi lorsqu'il me parle.

Yldiane a débarqué ce matin, apportant la nouvelle d'un mal étrange qui touche la population de Melwan, à une bonne journée de marche de Déarg. Les remèdes du demorthen local ne suffisent pas à apaiser les souffrances des malades. Ceux-ci sont pris de nausées, de migraines et finissent par mourir en crachant une bile jaunâtre. A quoi doit-on ce mystérieux fléau ? Les habitants de Melwan ont-ils mécontenté les C'maogh ? La raison est-elle plus naturelle, à trouver dans leur alimentation ? Un étranger de passage a-t-il contaminé quelqu'un avec un mal venu d'ailleurs ? Mon père me charge d'accompagner la belle Yldiane et de me rendre chez la demorthen locale, Weylen, afin de lui remettre les ingrédients nécessaires à la confection d'un remède plus puissant, ainsi que de me mettre à la disposition de la population de Melwan en accord avec nos vieux traités d'assistance.

Pour ce faire, je dois lever une équipe. Je pense tout de suite à Nirscha, avec qui j'ai tant vécu déjà. Mais au sortir de la maison commune, je croise Adela et Ysolda. Adela est une guerrière affûtée et sa copine une chasseuse taciturne mais, semble-t-il, efficace. Elles finissent par accepter. Je trouve Nirscha au temple, occupée à jouer un de ces airs dont elle a le secret. Elle accepte également. Enfin, Faelann complétera utilement notre équipée, ses connaissances magientistes, bien que peu appréciées des habitants du Val, peuvent éclairer certains vieux mystères d'un regard neuf. Je dois garder l'esprit ouvert. Une telle chance de rendre mon père fier de moi ne se présentera pas de sitôt. Devant l'empressement d'Yldiane, nous nous préparons en hâte et filons avant même l'heure du déjeuner.

Le Val nous engloutit alors dans toute sa sauvage majesté et nous traversons bois, forêts et cols rocheux à flanc de montagne. Mais nous n'atteindrons pas Melwan avant la nuit. Nous cherchons donc un abris et Yldiane, en sa qualité de varigale, nous apprend l'existence d'une vieille chapelle en ruines que le moine Firmin tente de reconstruire lorsqu'il en a le temps. Nirscha connaissait l'endroit, mais n'y était jamais venue. Ysolda tire un lapin d'une seule flèche en ayant à peine vu un buisson tressaillir. Elle semble douée avec son arc. Le soir, une fois installés, nous profitons d'un magnifique air de luth joué par Nirscha. Jamais je n'avais entendu son art atteindre une telle perfection. C'était comme si la forêt s'était arrêtée pour l'écouter et comme si les vents passaient au-dessus d'elle pour saisir ses notes et les emmener jusqu'aux cieux. Ysolda révèle cependant sa vraie nature sauvage et refuse de partager la prise du jour avec le reste du groupe. Elle finit par en donner un peu à Nirscha. Heureusement qu'Adela m'en a également donné un peu. Bon, nous avions nos propres provisions, mais cet égoïsme dénote d'un certain mal-être.

Ysolda et Adela - inséparables - prennent le premier tour de garde. Au cœur de la nuit, je suis tiré de mon repos par un cri rauque... Quelque chose approche de la chapelle ! Nous nous réveillons tous et rejoignons les deux veilleuses à l'extérieur... Un ours immonde nous charge, les yeux éclairés d'une faible lueur jaune ! Nous attendons le contact. Ysolda est hors de vue. La bête frappe et manque d'arracher un bras à Adela. Je lui porte un premier coup d'épée et ma lame glisse sur une surface solide, comme si l'ours portait une armure, mais le coup dévié finit par toucher la chair. Je m'acharne à cet endroit alors que mes compagnons font ce qu'ils peuvent pour distraire l'animal. Un troisième coup a raison du plantigrade. Il s'effondre enfin. Personne n'est gravement blessé. Nous découvrons alors un deuxième ours, plus petit mais tout aussi difforme, tué par mes compagnons. La lueur dans l’œil des animaux s'éteint et nous observons les étranges plaques osseuses qui ont poussé sur eux. Une sorte de bile jaune leur borde les babines. Il y a forcément un lien avec le mal qui frappe Melwan, mais lequel ? Le reste de la nuit se passe dans le calme. J'ai monté la garde avec Ysolda.

Le lendemain matin, nous arrivons à Melwan. Là, nous apprenons que cinq nouveaux morts se sont ajoutés à la liste des victimes du fléau. Avec Ysolda, je me rends chez Weylen. Nous lui remettons les ingrédients pour le remède et prenons quelques nouvelles. Au passage, j'ai pu voir que les céréales avaient parfois une teinte malsaine. Et si le mal était plus profond qu'il n'y paraît ? Le conseil du village se réunit à la tombée de la nuit. En attendant, on me charge d'aller trouver un magientiste du nom de Talassien, vivant dans une ancienne étable transformée, près du village. Il ne donne plus signe de vie depuis quelques jours et pourrait se révéler de bon conseil. Bien entendu, je me dis que ses expériences pourraient aussi être à l'origine du mal qui sévit à Melwan, mais je garde mes doutes pour moi.

De retour au village, je réunis mon groupe. Un vieillard fait alors son apparition, éructant de vaines menaces, parlant de serpents et de malédictions. Alors que je tente de le calmer, Ysolda se saisit de sa dague et la lui lance dans le bras ! Pris de folie, le vieux se rue alors sur elle, lui arrache une partie de son armure et l'allonge sur le sol avant de reprendre ses esprits. Je ne peux m'empêcher de sermonner la chasseuse ! Quelle mouche l'a donc piquée ? Mais c'est Adela qui lui inflige la pire punition : en voulant éviter la gifle de sa compagne, Ysolda fait un faux mouvement et décuple la force de l'impact, l'étourdissant pour le compte. La milice arrive, alertée par mes soins. Je n'ai qu'une envie : mettre Ysolda en cellule pour éviter qu'elle ne s'en prenne aux autres habitants du village. Qui est donc cette folle pour ainsi frapper un vieillard - certes un peu fou ? Que pensera mon père de tout ceci ? C'est moi qui ai choisi d'emmener Ysolda avec nous.

La milice nous propose de discuter de tout ceci au château des Mac Lyr. Et voilà ! Nous allons tous passer pour des fauteurs de trouble alors que nous étions venus aider la populace. Mais dame Mac Lyr ne semble pas si sévère. Elle excuse nos débordements et se montre plutôt ouverte au dialogue. Avant cela, Faelann avait eu le temps d'analyser l'eau du puits de Melwan. Ses conclusions font froid dans le dos : l'eau serait contaminée par du flux fossile. Le puits doit être muré. Nous donnons nos recommandations à la maîtresse des lieux : puiser l'eau plus en amont dans la rivière, profiter de l'autre torrent qui court derrière le château, récolter l'eau de pluie... Mac Lyr nous confie que le meunier et le magientiste sont suspects dans cette affaire et que nous ferions bien d'aller rendre visite au premier cité. Nous prenons congé et nous nous rendons chez Talassien, mais Ysolda préfère s'isoler (je la préfère aussi loin de moi) et part chasser dans la forêt.

Le magientiste a fait garder sa demeure par des mercenaires. Étrange. Mais qu'attendre d'autre de gens qui peuvent être immolés par le feu par une population encore très ancrée dans ses antiques traditions pour un oui ou pour un non ? Les gardes nous disent qu'il est parti et ne rentrera pas avant la nuit. Nous n'en saurons pas plus. Nous rentrons donc à l'auberge et attendons l'heure de la réunion du conseil. Tout le village se réunit dans la salle commune. Dame Mac Lyr prend la parole et expose la situation. Durant la journée, cinq nouveaux décès ont été comptabilisés. Je prends la parole pour expliquer la raison de notre présence et les efforts que nous sommes prêts à consentir, au nom de Déarg, pour venir en aide à ces gens. Nous répétons nos recommandations et nous ajoutons que les céréales sont peut-être impropres à la consommation et qu'il vaut mieux faire bouillir les légumes. Nos paroles semblent apaiser quelque peu les habitants de Melwan, même si les vieilles rancœurs reprennent un peu le dessus.

Weylen me confie une fiole de son nouveau remède. Il faut aller la remettre à Naelen, un garçon du village, peut-être le premier atteint par la maladie. Il travaillait dans la forêt lorsqu'il a ressenti les premiers effets, mais il est toujours en vie. La nuit tombée, nous nous rendons chez lui. Sa mère, éplorée et épuisée, nous supplie presque de le tuer pour abréger ses souffrances, mais la nouvelle d'un nouveau remède lui rend un peu de courage. Las, à la vue du corps - toujours vivant mais déformé à tel point qu'il devrait être mort - Nirscha et moi ne pouvons nous retenir et notre repas remonte jusqu'à nos lèvres (et au-delà). Une fois mon estomac remis en place, je tends la fiole à Faelann qui administre le remède. Nous ne pouvons rien faire d'autre cette nuit, aussi nous nous apprêtons à rentrer à l'auberge de Malatadia.

voilà doodle rempli

Merci Genseric, bon résumé, j'ai corrigé les noms propres dans ton post dans la rubrique Esteren.

Il ne reste qu'à attendre Eriwan et je bloque la date de la prochaine séance.

Bien résumé même si je passe pour un mauvais. Voici donc mes corrections :
-Le lapin n'était pas assez gros pour nourrir tout le monde (3 personnes), je le partage donc avec Adela (ma meilleure amie), Nircha (pour son excellente interprétation et aussi parce qu'Isolda adore la musique) et garde le dernier morceau pour moi (n'ayant pas de provisions car je compte sur mes talents de chasseuse).
-Ce n'est pas Isolda qui t'as accompagné chez le demorthen mais Yldiane (moi j'étais en train de troquer mes griffes d'ours avec Adela )
-Avant d'aller chasser (quand tu parle de la réunion), j'étais allé voir le forgeron pour faire réparer mon armure (qui était bien abimée quand on voit le vieillard chétif qui s'est pris pour un mélange de Hulk et de Flash Gordon). Ce n'est qu'ensuite, alors que vous étiez en réunion, que je suis allé chasser (payer 7db pour alors que je peux moi me faire de l'argent et avoir encore de quoi manger 2 jours me semble plus attractif). [je vous rappelle, car vous discutiez d'autre chose, que je me suis fait 30db, 1 lapin pour moi manger, 3 peaux (des-dis lapins) et 2 défenses de sanglier. De plus, étant KO pendant votre discussion avec les Mc Lyr, je pensais le travail fini (livrer des herbes à un demorthen du village voisin) et donc être libre de mon temps (n'étant proche que d'Adela, vous pouvez vous brosser pour que je passe du temps avec des gens protégeant un vieillard mutant ayant une rapidité et une force ne correspondant pas à sa carrure. Mon lancer de dague me paraît totalement justifié.]

J'ai corrigé dans le post campagne les confusions entre Ysolda et Yldiane.
Pour le reste, ce n'est que la vision de mon personnage, pas le résumé objectif de la partie. Donc, oui, tu passes pour la méchante.