Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
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- LudoPrésident
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Mer 6 Jan 2016 - 20:40
d100 c'est 2d10 ^^
- Capitaine CixianForgeur Qualifié
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 10:19
ça marche pour moi!
- KroganForgeur Expert
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 11:33
@Ludo : j'ai la clé.
- HyoriiForgeur Vétéran
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 11:43
Si qq passe par ligne clair avant demain soir, il peut me prendre 2 D10 je lui paierai
- Capitaine CixianForgeur Qualifié
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 13:18
Un jour je me laisserais tenter par ton site Genseric, un jour!!
Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 16:15
C'est vrai qu'à l'occaz(et pour changer de ludikbazar)on pourrais, faire une commande groupée...Genseric a écrit:https://www.thediceshoponline.com/
- HyoriiForgeur Vétéran
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Jeu 7 Jan 2016 - 16:33
Ca serait top !
- Capitaine CixianForgeur Qualifié
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 11:00
https://www.youtube.com/watch?v=FvILFVJMPvY
- KroganForgeur Expert
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 11:11
- HyoriiForgeur Vétéran
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 12:10
AHA ! C'était une super soirée, merci à vous !
Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 12:49
Je me fends d'un petit résumé ce soir (du point de vue du professeur Henri Lynch).
Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 17:56
Comme c'est un peu long, je mets en spoil mode...
- Spoiler:
- Professeur Henri LYNCH,
Faculté d’anthropologie de l’Université Miskatonic,
Fait à Arkham, le 1er octobre 1928
A monsieur le recteur,
Suite aux événements survenus au départ de la disparition du professeur H. Roades et comme convenu de vive voix, je me permets de vous remettre le rapport demandé sur les faits que nous qualifierons désormais « d’affaire Blackwater Creek ». De façon préalable, j’aimerais vous rappeler que ce n’est pas là ma première expérience en terre hostile – même si le cœur me saigne d’admettre qu’un territoire situé à moins d’une journée d’automobile de notre chère université, sur notre bonne terre américaine, puisse être ainsi qualifié. Mes aventures dans la jungle de Bornéo m’ont endurci le corps et l’esprit et je ne suis pas de nature particulièrement influençable. Les médecins qui m’ont examiné, à l’exception d’un état de stress bien compréhensible, n’ont d’ailleurs remarqué chez moi ou chez mes coéquipiers aucune anomalie comportementale.
C’est donc aux alentours du 20 septembre 1928 que vous m’avez convoqué en votre bureau afin de me faire part de vos inquiétudes légitimes quant à l’absence de nouvelles de l’éminent professeur d’archéologie de notre bonne vieille université, mon vieil ami d’aventures le professeur Henri Roades. En la présence de deux étudiants parmi ses assistants (Daisy Gilson et George Barington), du frère de l’intéressé, psychologue reconnu (John Roades) et d’un enquêteur de la police locale (Isaac Schmitt), vous nous avez remis la lettre signée de la main du professeur Roades. Première surprise, puisqu’en règle générale, c’est Abigaïl, la femme d’Henri, qui se chargeait des démarches épistolaires. Le professeur, d’un ton solennel, y expliquait avoir renvoyé les trois étudiants de dernière année qui constituaient son équipe afin de poursuivre ses recherches dans la région de Blackwater Creek, un site a priori insignifiant. Le professeur Roades y faisait toutefois part de son inquiétude face à une certaine hostilité de la part des indigènes, des fermiers isolés, et demandait expressément à ce que la faculté n’envoie personne à sa rencontre, afin de ne pas froisser la susceptibilité des paysans. La lettre fut envoyée aux alentours du 20 juin et le professeur y signalait son intention de faire son retour bien à temps pour la rentrée académique de septembre.
Les faits sont les suivants : le professeur et sa femme, également titulaire d’une chaire au sein de l’université, ne sont pas rentrés alors que se termine le mois de septembre et n’ont plus donné le moindre signe de vie. Nous avons décidé de nous répartir les tâches. Le policier et moi nous sommes rendus dans le bureau du disparu, mais nous n’y avons rien trouvé d’intéressant. Les deux étudiants, aidés du frère de l’intéressé, sont allés à la bibliothèque afin de se renseigner sur ce qui pourrait bien retenir un archéologue dans cette région agricole. Ils y ont découvert que la région pouvait être le site d’élection d’une tribu indienne vivant en autarcie et ayant acquis au fil des siècles une bien sinistre réputation. Nous décidons de rencontrer les étudiants ayant participé à l’expédition de Blackwater Creek. Agnes, Clarence et Walt. Walt ayant décidé de mettre un terme à ses études pour s’occuper de sa mère débile, nous avons commencé par les deux premiers. Bien que les propos du jeune Clarence nous aient semblés confus, notamment en ce qui concerne leur moyen de transport pour le retour à Arkham, les deux témoignages concordaient. Le professeur Roades a congédié les étudiants de façon un peu nerveuse, ce après avoir fait une étrange découverte dans les collines au nord du site de fouilles. La dernière chose dont les étudiants se souviennent, c’est qu’Henri a fait l’acquisition d’une pleine caisse de dynamite et que des explosions ont été entendues dans les collines. Les étudiants sont finalement rentrés avec le fermier Malcolm Jarvay, le seul à avoir témoigné un peu de gentillesse à l’égard des citadins dans cette contrée reculée. Agnes se souvient d’une famille particulièrement agressive à l’encontre du groupe : les Carmody.
Nous nous sommes ensuite rendus chez le jeune Walt, pour corroborer la version des faits des deux étudiants. Le jeune homme nous a tout de suite semblé épuisé et quelques revues trouvées chez lui nous ont semblé donner dans le mysticisme plutôt que dans la rigueur d’un esprit cartésien. Vers midi, Walt a préparé le dîner de sa mère malade, mais au vu du plateau de la veille, intact, nous avons cherché à voir la souffrante… Quelle ne fut pas notre surprise de constater que sa chambre était vide ! Pas de mère malade ! Le pauvre Walt avait perdu l’esprit. Était-ce en lien avec les événements de Blackwater Creek ? Rien ne pouvait le confirmer à cette époque. Le policier nous a confirmé du décès de la mère de Walt… Vingt ans plus tôt ! Nous avons confié l’ancien étudiant aux bons soins des services psychiatriques de l’université. Aux dernières nouvelles, il y serait toujours.
Nous avons donc décidé de nous rendre sur le site de fouilles. Après une rude journée de voyage, nous avons découvert une terre encore sauvage, aux rares bâtiments décrépis et branlants. En comparaison, certains villages sylvestres de Bornéo avaient tout du centre-ville animé. Certains d’entre nous, dont votre serviteur, ont également ressenti une bien singulière sensation à l’approche du village, comme si nous percevions le battement de cœur de la terre, en une pulsation régulière espacée de trente secondes. En soirée, nous sommes arrivés, sous une pluie battante, à Blackwater Creek. Nous nous sommes arrêtés au Baxter’s General Store, d’où la lettre du professeur Roades nous était parvenue. Le tenancier, un homme méfiant pratiquant visiblement la contrebande d’alcool, nous a toutefois semblé affable et relativement normal. Il a confirmé le départ des étudiants et l’achat de dynamite par Roades, ainsi que son état de nervosité apparent. Mais il s’est dit surpris qu’il ne soit pas rentré à Arkham. En nous renseignant sur la possibilité de logement du coin, il nous a dirigés vers l’exploitation des Jarvay, l’une des rares familles de l’endroit à se montrer accueillante avec les étrangers, ce qui confirmait la version des faits des étudiants.
Sur place, nous avons pu observer que Malcolm, le maître des lieux, brûlait le corps d’un cochon. Un corps malade et recouvert d’étranges pustules suppurant un liquide noir. Nous avons noué contact et avons appris que c’était le premier cas de maladie au sein de son exploitation. Certains d’entre nous ont alors reçu le gîte dans la grange alors que moi et la jeune Daisy avons pu bénéficier, en nos qualités respectives d’homme âgé et de demoiselle, d’un lit dans la chaumière familiale. La maisonnée comprenait la maîtresse de maison, Edith, un vieil ouvrier agricole, Pete, et trois rudes gaillards qui travaillaient aux champs. Tout le monde semblait surpris de la disparition de Roades et de son épouse. La création d’un barrage détournant le cours de la rivière Blackwater et permettant l’irrigation des champs semblait inquiéter la famille, tout comme les curieux sermons du shérif-prédicateur local, le dénomme Sprouston. Celui-ci ferait mention dans ses homélies d’une divinité féminine répondant au nom de « la mère ». Curieux retour aux archaïsmes religieux au sein d’une communauté visiblement chrétienne ou, à tout prendre, luthérienne. Après un copieux et délicieux repas, nous sommes partis nous coucher.
Au milieu de la nuit, j’ai été tiré de mon sommeil par un étrange cauchemar : la voix d’Abigaïl m’appelait, tantôt lascive, tantôt alarmée. C’est alors que j’entendis les cris des animaux dans la porcherie et dans l’étable. Daisy et moi enfilâmes un peignoir et, constatant que l’effervescence s’était emparée de la maison, nous avons suivi Malcolm au-dehors. Le maître des lieux s’était armé d’un fusil et fonçait droit vers la porcherie. Il y entra alors que je remarquais seulement que la pluie venait de cesser. Un premier coup de feu retentit, suivi d’une imprécation. Malcolm semblait s’en prendre à une bête. Alors que je risquais un œil à l’intérieur, la scène que je découvris me glaça les sangs. Un porc sauvage, énorme et pourvu de défenses qui, dans mon souvenir, étaient étrangement démesurées, chargeait un monsieur Jarvay blessé au ventre. Je tentai d’aider le pauvre fermier à se relever, mais en vain. Je lui rendis son arme, mais il ne put qu’effleurer la bête. Tout devint alors confus. Je me rappelle avoir battu en retraite pour aller chercher madame Jarvay. A mon retour, une étrange brume se dissipait. Le frère de Roades se trouvait sous le paysan ensanglanté. Edith Jarvay épaula son arme et fit feu. Elle tua la bête d’une balle entre les deux yeux. Pour son mari, par contre, on ne pouvait plus rien faire. Il me semble que le policier et que l’un des étudiants firent de leur mieux pour tenter de le sauver, mais en vain. Plus tard, j’appris également avec horreur la mort du vieux Pete. Mes coéquipiers affirmèrent qu’ils l’avaient vu, agenouillé dans la boue, psalmodiant d’étranges mélopées faisant appel à « la mère » et crachant des glaires souillées de noir. J’entrepris de collecter quelques échantillons de ces glaires avant que nous procédions à l’enterrement des deux corps. Nous avons pu dissuader Edith de mener une expédition punitive chez les Carmody, qu’elle rend responsables suite à l’édification du barrage de la situation. Etrange comportement, me suis-je alors dit.
Le lendemain, après une fin de nuit compliquée, nous nous sommes rendus au village afin de rencontrer le shérif Sprouston. Celui-ci ne sembla guère inquiet en apprenant les morts de Malcolm et du vieux Pete ainsi que les circonstances étranges qui les provoquèrent. J’ai conseillé à mes coéquipiers de ne pas trop lui en dire, tant l’individu ne m’inspirait pas confiance. Sur place, nous avons découvert avec épouvante que le mal glaireux affecte également les enfants ! Ceux-ci présentaient des plaies purulentes et crachaient de noirs glaviots. Daisy nous informa que d’autres enfants jouaient avec d’étranges créatures minuscules puisées dans l’eau de la rivière. Des organismes voraces capables de dévorer un ver de terre en quelques secondes. Inquiets pour notre nutrition, nous avons été acheter de l’eau chez Baxter avant de filer vers le site de fouilles. Là, nous avons découvert un campement ravagé, un camion molesté et un trou de fouilles remblayé à la hâte. Dans le camion, nous avons trouvé une lettre de la main de Roades. Une lettre non envoyée où l’on a pu percevoir la détresse mentale du professeur. Celui-ci avouait entendre la voix de sa mère, décédée depuis longtemps, ainsi qu’avoir fait la découverte d’une grotte dans laquelle il espérait trouver la réponse à ses inquiétantes pulsions. Sur le site, nous avons aussi mis la main sur les restes des indiens ermites : des squelettes déformés, sans doute par un régime alimentaire vicié. Le policier Schmitt a cru se faire attaquer par des arbres.
Nous avons pris la direction du barrage en remontant la rivière. Là, une nouvelle fois, notre raison fut mise à rude épreuve. Une chose blanche flottait entre deux eaux, le long du barrage dont les canaux abreuvaient les champs des environs. Si cette eau est infectée par des organismes nocifs, toute la population locale, toute sa production agricole et peut-être jusqu’aux eaux de la Miskatonic devraient être contrôlées… C’est alors que je fus saisi par derrière par quelque chose que je me refuse à qualifier d’arbre. Était-ce quelque chose dans l’air ou dans le repas de la veille ? Avons-nous rêvé tout cela ou était-ce le résultat d’une tension acerbe de nos sens aiguisés ? Toujours est-il que je fus soulevé de terre et griffé, tout comme mes compagnons, par des branches hostiles. Prenant la fuite, nous reprîmes ensuite notre route vers le nord et la fameuse grotte de Roades.
Nous avons fini par tomber sur une ouverture dans la roche, près de la source de la rivière. Bien que l’entrée ne se soit située qu’à deux mètres du niveau du sol, il nous fut compliqué de nous y hisser. Nous avons donc préféré rassembler quelques gros rochers pour nous permettre une ascension par escaliers. Une fois dans le boyau, nous avons remonté le cours souterrain de la rivière jusqu’à la fameuse caisse d’explosifs du professeur Roades. Plus loin, nous sommes entrés dans un monde de faux semblants et d’horreur dont mes sens abusés ne se souviennent qu’à grand peine. Des images se mêlent dans ma tête et j’éprouve les pires difficultés à démêler l’écheveau de ces flashes incessants. L’un d’eux présente une paroi rocheuse recouverte de veines palpitantes, gonflées d’une vie malsaine, et d’organes aux contours humains ! Comme si quelque individu s’était vu obscènement exposé dans sa mécanique interne telle une peinture rupestre… Plus loin, un autre flash représente une masse gélatineuse animée de soubresauts sordides et sur laquelle se plaquaient des visages aux expressions variées rappelant celui de la douce Abigaïl. Je sais mes propos confus et incohérents, mais j’ai beau me plier à la plus grande rigueur narrative et objective, je ne puis vous en faire part autrement ou en d’autres mots.
La suite est encore plus confuse, bien que tous mes compagnons aient pu témoigner de la véracité des faits exposés, en ce compris un policier de notre bonne vieille Arkham. Nous avons choisi de mettre un terme de la façon la plus radicale à cette vie obscène. Nous emparant des derniers bâtons de dynamite de la caisse achetée par Roades chez Baxter, nous avons miné la grotte et mis le feu aux mèches… Une première explosion a dû faire s’effondrer la caverne sur la chose aux visages féminins. Une deuxième a obstrué le goulot rocheux et un dernier bâton a provoqué l’éboulement de l’entrée. Alors que nous nous remettions de nos émotions, de nouveaux malheurs nous attendaient au-dehors. Le shérif Sprouston venait aux nouvelles, animé de mauvaises intentions. Ne venions-nous pas de mettre un terme à l’existence de sa païenne divinité ? Mais il n’était pas seul… Une nuée de rats se tenait en demi-cercle par devant nous. Peut-être faisaient-ils preuve d’une intelligence collective telle qu’observée chez certains mammifères à Bornéo ou étaient-ils, eux aussi, un rouage dans l’obscène mécanique de cette folle journée ? Nous ne le saurons peut-être jamais. Animé d’une rare colère, je m’en suis pris vertement au shérif, lui disant que nous venions de tuer sa déesse. C’est alors qu’il a fait mine de me tirer dessus. Fort heureusement, l’agent Schmitt s’est interposé et, tous ensemble, nous avons rué l’importun de coups jusqu’à ce qu’il rende grâce. Le policier lui a passé les menottes et nous l’avons laissé aux rats…
Mais les rongeurs nous ont poursuivis alors que nous descendions des collines. Notre véhicule ayant été endommagé (sans doute par Sprouston), nous avons décidé d’aller chercher le camion des Jarvay. Nous sommes passés devant l’exploitation des Carmody, ces indigènes hostiles aux étrangers à l’origine de la construction du barrage… Leurs cultures étaient hideusement généreuses, les plans de maïs culminant à près de quatre mètres en hauteur… Nous n’avons heureusement attiré l’attention de personne à l’intérieur de la ferme. Nous sommes arrivés chez les Jarvay et avons demandé l’autorisation de prendre leur camion. Ces pauvres gens étaient sans doute les seuls à conserver un peu d’humanité dans ce tableau indicible ! C’est alors que se produisit l’inexplicable (une fois encore)… Le professeur Roades nous est apparu, malhabile silhouette difforme et fiévreuse… Henri Roades semblait frappé par le même mal que ces Indiens dont les restes déformés gisaient sous le site de fouilles. Il délirait, demandait des nouvelles de son épouse… Nous l’embarquâmes sans nous poser de questions. Si quelqu’un pouvait lui venir en aide, il n’était pas à Blackwater Creek.
Je passe rapidement sur notre fuite de la région. Il me semble que des villageois avaient constitué un mur humain là où le chemin de terre rejoignait la route goudronnée. C’est ainsi que nous avons rallié Arkham et sa rassurante quiétude et que nous avons confié le professeur Roades aux soins de la faculté de médecine. Je sais que vous préférez que tout ceci reste confidentiel et c’est pourquoi c’est à vous que j’adresse ce rapport, en exclusivité. La police elle-même semble avoir décidé d’étouffer l’affaire, même si je me doute que bien des choses ont été dites en haut lieu. Pour ma part, je ne peux plus regarder une carte de la région de Dunwich sans y voir un gouffre noir peuplé d’âmes tourmentées et de corps déformés. C’est aussi pourquoi je vous réitère ma demande de congés. Il me tarde tant de revoir Bornéo…
- Capitaine CixianForgeur Qualifié
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 18:23
Yeah merci prof pour le résumé! N'empêche c'était une sacrée chouette partie!!
- HyoriiForgeur Vétéran
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 19:00
Ca me rappelle Bornéo tout ca ! Magnifique récit Genseric ! Quelle plume ! J’espère que tu conserves ces écrits, ils sont tops !
Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Sam 9 Jan 2016 - 19:02
Un agent de la Pléiade les rassemble pour moi.
- LudoPrésident
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Re: Cthulhu - Blackwater Creek (08/01)
Dim 10 Jan 2016 - 9:54
Content que la partie vous ait plus^^
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