- ElendilForgeur Vétéran
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Date d'inscription : 23/11/2011
Modèle : Krogan : Isolda (Amour)
Jeu 10 Déc 2015 - 10:35
Background :
-« Trois jours de marche ! Et me voilà enfin arrivé alors que l'on m'avait dis qu'il n'en fallait que deux pour aller de Dearg à Fearil ! Je dirai bien que c'est parce que je ne suis qu'un ceannaiche et non pas un varigal ou un guerrier mais quand même ! Enfin, soupire le jeune homme, si cela me permet de revoir Isolda et de lui reparler de ce qui s’est passé à la taverne de Dearg il y a une seachdain, ça vaut bien toutes les peines du monde ! Repousser mes avances sous prétextes que je ne sais rien d’elle ! Et bien je vais les prendre mes renseignements , dit-il en se dirigeant vers le centre du village, peu importe le temps que ça prendra ! »
Après avoir passé trois heures a interroger les gens de Fearil, et à se présenter (Dai Dafydd, jeune ceannaiche à Dearg), notre soupirant prend une chambre à l’auberge avant de se diriger vers la demeure d’Olwen, la mère adoptive de l’élue de son cœur dans l’espoir d’y glaner des renseignements plus consistants que ceux que les villageois ont bien voulu lui donner.
Lui qui s’attendait à rencontrer une vielle marâtre, quelle ne fut pas sa surprise en voyant la séduisante femme qui l’accueillit !
-« Ah ! un autre cuspair pour Isolda j’imagine ! », ricanât-elle, « Désolée gamin, mais si tu veux mon avis, rentre chez toi ; tu perds ton temps ! »
-« Si tu veux des renseignements, va voir Céliane, la damathair », finit-elle par dire devant la ténacité du jeune homme, « C’est avec elle qu’Isolda passe le plus clair de son temps quand elle n’est pas à la chasse. Je crois cependant que tu ferais mieux d’attendre demain, dit-elle en levant les yeux vers le ciel. Il va bientôt faire nuit noire et Céliane est une femme respectable », lâcha-t-elle avec un certain mépris.
-« Isolda ne devrait-elle pas déjà être de retour ? », demanda Dai.
-« Elle ? Elle est partie ce matin en direction des montagnes. Devrais pas être de retour avant au moins quatre jours ! », dis Olwen en fermant la porte.
On ne peut pas dire que la soirée fut mémorable pour notre amoureux. Plusieurs villageois avaient vu Olwen lui fermer la porte au nez, ce qui pour une siùrsach était étonnant et provoquât leur hilarité. Certains allèrent même jusqu’à le chercher dans le coin de l’auberge où il s’était installé.
Faire l’objet d’une raillerie n’est jamais agréable, alors imaginez son ressentiment lorsqu’il s’agit de faire face à une dizaine de villageois moqueurs qui ne trouvent à répondre à sa recherche d’informations sur Isolda que des « Quoi ?! C’te planche à pain ?! » ou encore des « Laisses tomber mon gars ! Elle t’apportera que de emmerdes c’te donzelle ! ».
Devant tant de bêtise et de manque de goût, notre jeune homme décide de finir son pot et d’aller se coucher avant qu’un autre groupe d’ahuris ne débarque.
-« Il ne me reste plus qu’à trouver cette damathair et à retourner à Dearg en attendant le prochain passage de ma douce Isolda », soupirât-il en se jetant sur sa paillasse.
Le lendemain fut une journée assez frustrante pour notre jeune ceannaiche. En effet, après avoir été baladé dans tout le village à la recherche de Céliane, voilà que cell-ci se montre réticente à lui fournir les renseignements qu’il cherche tant ! À force de ténacité et de persuasion (non-violente bien sûr), il finit par la convaincre à parler.
-« De sa petite enfance, je ne sais quasiment rien », commença-t-elle, « Je sais qu’elle allait souvent avec son athair et qu’elle s’y était fait une amie. Puis, vint cette nuit maudite ! », lâchât Céliane, ses yeux de plus en plus vagues à mesure que les souvenirs de cette lointaine époque refaisaient surface. « Cela se produisit lors d’une chaude fin d’après midi de Samhdrach », continua-t-elle, perdue dans sa mémoire, « Quatre spùinneadair vinrent frapper à la porte de leur dacaigh. Son athair, Roran Eire, alla ouvrir la porte pendant que sa màthair , Seren, et elle finissaient de préparer le repas. Ça a dû être horrible ! », dit-elle en frissonnant, « Nous ne sûmes jamais s’ils ont juste eu la malchance d’être choisis ou si un varigal rival de son athair avait payé pour se débarrasser de lui. Toujours est-il que lorsqu’il furent partis, la maison était saccagée et que le corps transpercé de Roran qui avait dû essayer de protéger sa teaghlach jusqu’au bout, gisait sur le sol de la pièce principale. »
La jeune damathair s’arrête un instant, le temps de récupérer son souffle et de reprendre contenance avant de continuer son effroyable récit.
-« Le patron de sa màthair, inquiet de son absence de deux jours à la boutique et de ne recevoir aucune nouvelles, décidât de s’y rendre, découvrit le massacre et les sortis toutes les deux de la cave dans laquelle elle avaient été enfermées. »
-« Mais qu’est-il arrivé à sa màthair si Isolda a été adoptée ? »demande Dai avec perspicacité, à la fois captivé et horrifié par le récit qu’il venait d’entendre.
-« Seren Eire pleurât son duine pendant une semaine et disparût lors d’une cueillette en forêt », répondit Céliane, « Personne ne sait si elle s’est suicidée, si elle est partie refaire sa vie ailleurs ou si elle a simplement eu un accident. »
-« Qu’est-il arrivé à Isolda par la suite ? » s’enquit le jeune homme pour briser le silence dérangeant qui s’était établit à la fin de la narration de cette terrible histoire.
-« Oh, ce qui arrive à la plupart des orphelins, même si je crois que ce qui s’est passée l’a changé à jamais. » dis Céliane en reprenant peu à peu conscience de son interlocuteur, « Après une courte période entre les mains des damathairs, elle fut recueillie par Olwen la … siursach du village. Elle eu par la suite ce qu’on pourrait appeler une vie à peu près normale et deux ans après ce … terrible événement, nous devînmes très proches. »
La jeune femme leva les yeux au ciel et, surprise de voir que l’après midi était bien entamée, s’écria : « Manac’h ruz ! Je suis en retard ! Désolée mais mes obligations envers les enfants m’appellent ! Au revoir ! », conclut-elle en s’encourant vers une bâtisse.
Dai ne souvînt pas du trajet jusqu’à l’auberge, ni même d’avoir commandé quelque chose. C’est l’aubergiste qui, lui déposant son repas sur la table, le sort de ses pensées. Ne pouvant en avaler que quelques bouchées tant l’histoire qu’il venait d’entendre venait de lui couper l’appétit, il décidât de monter se coucher et de repartir pour Dearg à l’aube.
Le premier jour sur le chemin du retour se passât bien. Il faisait beau, peut-être un peu chaud, mais les arbres de part et d’autre de la route reliant Fearil à Dearg offraient une ombre bienvenue. Il était midi lorsque notre jeune ceannaiche décidât de faire une petite pause et de déjeuner.
Profitant de ce que ses jambes étaient au repos et sa mâchoire en action, ses pensées dérivèrent. Allant de ce qu’il avait appris sur, l’espérait-il toujours, sa future promise à l’état de sa boutique, qu’il avait laissée à son bràthair durant son voyage.
Le jeune homme terminât tranquillement son repas et, devinant qu’il n’en était qu’à la moitié du trajet, se demandât s’il ne ferait pas mieux de s’écarter de la route et couper par la forêt pour arriver plus vite chez lui. Décidant naïvement qu’il s’agissait là d’une bonne idée, il s’enfonçât dans la végétation et continuât vers ce qui lui semblait être la direction de Dearg.
Quelques heure s’écoulèrent pendant lesquelles il ne se passât absolument rien, jusqu’à ce qu’un grondement se fit entendre quelque part devant lui. Paniqué, le jeune homme se jetât derrière un buisson, tirât sa dague de sa botte et attendit. Rien ne se produisant, il risquât un coup d’œil.
-« Quoi que ce soit, ça doit avoir continué son chemin », soupirât-il, « Quelle idée ai-je eu, aussi, de m’aventurer seul dans la forêt ! » Dai finit par se relever, gardant la dague à la main au cas où la créature reviendrait.
Notre jeune homme était plongé dans ses réflexions, se demandant si la route était assez proche, lorsqu’un bruissement de feuille lui fit lever la tête.
-« Qu’est-ce que c’est que ÇA ?! », furent sa dernière pensée.
Apparence :
Personnalité :
Statistiques :
Combativité :
Créativité :
Empathie :
Idéal :
Raison :
Compétences :
-« Trois jours de marche ! Et me voilà enfin arrivé alors que l'on m'avait dis qu'il n'en fallait que deux pour aller de Dearg à Fearil ! Je dirai bien que c'est parce que je ne suis qu'un ceannaiche et non pas un varigal ou un guerrier mais quand même ! Enfin, soupire le jeune homme, si cela me permet de revoir Isolda et de lui reparler de ce qui s’est passé à la taverne de Dearg il y a une seachdain, ça vaut bien toutes les peines du monde ! Repousser mes avances sous prétextes que je ne sais rien d’elle ! Et bien je vais les prendre mes renseignements , dit-il en se dirigeant vers le centre du village, peu importe le temps que ça prendra ! »
Après avoir passé trois heures a interroger les gens de Fearil, et à se présenter (Dai Dafydd, jeune ceannaiche à Dearg), notre soupirant prend une chambre à l’auberge avant de se diriger vers la demeure d’Olwen, la mère adoptive de l’élue de son cœur dans l’espoir d’y glaner des renseignements plus consistants que ceux que les villageois ont bien voulu lui donner.
Lui qui s’attendait à rencontrer une vielle marâtre, quelle ne fut pas sa surprise en voyant la séduisante femme qui l’accueillit !
-« Ah ! un autre cuspair pour Isolda j’imagine ! », ricanât-elle, « Désolée gamin, mais si tu veux mon avis, rentre chez toi ; tu perds ton temps ! »
-« Si tu veux des renseignements, va voir Céliane, la damathair », finit-elle par dire devant la ténacité du jeune homme, « C’est avec elle qu’Isolda passe le plus clair de son temps quand elle n’est pas à la chasse. Je crois cependant que tu ferais mieux d’attendre demain, dit-elle en levant les yeux vers le ciel. Il va bientôt faire nuit noire et Céliane est une femme respectable », lâcha-t-elle avec un certain mépris.
-« Isolda ne devrait-elle pas déjà être de retour ? », demanda Dai.
-« Elle ? Elle est partie ce matin en direction des montagnes. Devrais pas être de retour avant au moins quatre jours ! », dis Olwen en fermant la porte.
On ne peut pas dire que la soirée fut mémorable pour notre amoureux. Plusieurs villageois avaient vu Olwen lui fermer la porte au nez, ce qui pour une siùrsach était étonnant et provoquât leur hilarité. Certains allèrent même jusqu’à le chercher dans le coin de l’auberge où il s’était installé.
Faire l’objet d’une raillerie n’est jamais agréable, alors imaginez son ressentiment lorsqu’il s’agit de faire face à une dizaine de villageois moqueurs qui ne trouvent à répondre à sa recherche d’informations sur Isolda que des « Quoi ?! C’te planche à pain ?! » ou encore des « Laisses tomber mon gars ! Elle t’apportera que de emmerdes c’te donzelle ! ».
Devant tant de bêtise et de manque de goût, notre jeune homme décide de finir son pot et d’aller se coucher avant qu’un autre groupe d’ahuris ne débarque.
-« Il ne me reste plus qu’à trouver cette damathair et à retourner à Dearg en attendant le prochain passage de ma douce Isolda », soupirât-il en se jetant sur sa paillasse.
Le lendemain fut une journée assez frustrante pour notre jeune ceannaiche. En effet, après avoir été baladé dans tout le village à la recherche de Céliane, voilà que cell-ci se montre réticente à lui fournir les renseignements qu’il cherche tant ! À force de ténacité et de persuasion (non-violente bien sûr), il finit par la convaincre à parler.
-« De sa petite enfance, je ne sais quasiment rien », commença-t-elle, « Je sais qu’elle allait souvent avec son athair et qu’elle s’y était fait une amie. Puis, vint cette nuit maudite ! », lâchât Céliane, ses yeux de plus en plus vagues à mesure que les souvenirs de cette lointaine époque refaisaient surface. « Cela se produisit lors d’une chaude fin d’après midi de Samhdrach », continua-t-elle, perdue dans sa mémoire, « Quatre spùinneadair vinrent frapper à la porte de leur dacaigh. Son athair, Roran Eire, alla ouvrir la porte pendant que sa màthair , Seren, et elle finissaient de préparer le repas. Ça a dû être horrible ! », dit-elle en frissonnant, « Nous ne sûmes jamais s’ils ont juste eu la malchance d’être choisis ou si un varigal rival de son athair avait payé pour se débarrasser de lui. Toujours est-il que lorsqu’il furent partis, la maison était saccagée et que le corps transpercé de Roran qui avait dû essayer de protéger sa teaghlach jusqu’au bout, gisait sur le sol de la pièce principale. »
La jeune damathair s’arrête un instant, le temps de récupérer son souffle et de reprendre contenance avant de continuer son effroyable récit.
-« Le patron de sa màthair, inquiet de son absence de deux jours à la boutique et de ne recevoir aucune nouvelles, décidât de s’y rendre, découvrit le massacre et les sortis toutes les deux de la cave dans laquelle elle avaient été enfermées. »
-« Mais qu’est-il arrivé à sa màthair si Isolda a été adoptée ? »demande Dai avec perspicacité, à la fois captivé et horrifié par le récit qu’il venait d’entendre.
-« Seren Eire pleurât son duine pendant une semaine et disparût lors d’une cueillette en forêt », répondit Céliane, « Personne ne sait si elle s’est suicidée, si elle est partie refaire sa vie ailleurs ou si elle a simplement eu un accident. »
-« Qu’est-il arrivé à Isolda par la suite ? » s’enquit le jeune homme pour briser le silence dérangeant qui s’était établit à la fin de la narration de cette terrible histoire.
-« Oh, ce qui arrive à la plupart des orphelins, même si je crois que ce qui s’est passée l’a changé à jamais. » dis Céliane en reprenant peu à peu conscience de son interlocuteur, « Après une courte période entre les mains des damathairs, elle fut recueillie par Olwen la … siursach du village. Elle eu par la suite ce qu’on pourrait appeler une vie à peu près normale et deux ans après ce … terrible événement, nous devînmes très proches. »
La jeune femme leva les yeux au ciel et, surprise de voir que l’après midi était bien entamée, s’écria : « Manac’h ruz ! Je suis en retard ! Désolée mais mes obligations envers les enfants m’appellent ! Au revoir ! », conclut-elle en s’encourant vers une bâtisse.
Dai ne souvînt pas du trajet jusqu’à l’auberge, ni même d’avoir commandé quelque chose. C’est l’aubergiste qui, lui déposant son repas sur la table, le sort de ses pensées. Ne pouvant en avaler que quelques bouchées tant l’histoire qu’il venait d’entendre venait de lui couper l’appétit, il décidât de monter se coucher et de repartir pour Dearg à l’aube.
Le premier jour sur le chemin du retour se passât bien. Il faisait beau, peut-être un peu chaud, mais les arbres de part et d’autre de la route reliant Fearil à Dearg offraient une ombre bienvenue. Il était midi lorsque notre jeune ceannaiche décidât de faire une petite pause et de déjeuner.
Profitant de ce que ses jambes étaient au repos et sa mâchoire en action, ses pensées dérivèrent. Allant de ce qu’il avait appris sur, l’espérait-il toujours, sa future promise à l’état de sa boutique, qu’il avait laissée à son bràthair durant son voyage.
Le jeune homme terminât tranquillement son repas et, devinant qu’il n’en était qu’à la moitié du trajet, se demandât s’il ne ferait pas mieux de s’écarter de la route et couper par la forêt pour arriver plus vite chez lui. Décidant naïvement qu’il s’agissait là d’une bonne idée, il s’enfonçât dans la végétation et continuât vers ce qui lui semblait être la direction de Dearg.
Quelques heure s’écoulèrent pendant lesquelles il ne se passât absolument rien, jusqu’à ce qu’un grondement se fit entendre quelque part devant lui. Paniqué, le jeune homme se jetât derrière un buisson, tirât sa dague de sa botte et attendit. Rien ne se produisant, il risquât un coup d’œil.
-« Quoi que ce soit, ça doit avoir continué son chemin », soupirât-il, « Quelle idée ai-je eu, aussi, de m’aventurer seul dans la forêt ! » Dai finit par se relever, gardant la dague à la main au cas où la créature reviendrait.
Notre jeune homme était plongé dans ses réflexions, se demandant si la route était assez proche, lorsqu’un bruissement de feuille lui fit lever la tête.
-« Qu’est-ce que c’est que ÇA ?! », furent sa dernière pensée.
Apparence :
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