Praetoria Prima
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Genseric
Kahlong
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Praetoria Prima
Dim 3 Mai 2009 - 22:40
Une petite intro par l'auteur du jeu :"Pertinax se pencha sur les rapports qu'on lui avait apportés.
« A ce que je vois, tes conclusions sont formelles. Amaelius semble bien comploter contre l'empereur... »
Il déroula un parchemin, et le parcourut des yeux.
« Déplacements fréquents à Suburre... Rencontres chez lui avec les sénateurs Ahenobarbus et Scipio... Ce sont les plus virulents opposants au Prince au Sénat. Ça se précise toujours plus. »
Vivax, toujours au garde-à-vous, prit la parole.
« Oui, Décurion. Je suis convaincu de sa culpabilité. Mais ainsi que tu le vois, je n'ai encore réussi à ramener aucune preuve qui pourrait décider le Préteur à s'occuper vraiment de son cas. Tant que je n'aurai rien, il continuera à sévir et à tenter de répandre la sédition. »
Pertinax hocha la tête. Cela faisait dix ans désormais qu'il faisait partie de la Praetoria Prima, et il savait que l'on ne faisait pas n'importe quoi avec la vie des citoyens... Surtout quand ledit citoyen était un puissant patricien, membre éminent du Sénat, et possédant ses entrées au palais de Caligula. Il jeta un dernier regard sur les dossiers de son Emissarius et soupira.
« Tu as raison. Je vois ici qu'il est invité à une fête ce soir, chez Ahenobarbus. Scipio sera là également. Prends le reste de la Décurie, et rends-toi sur place. Infiltrez-vous, mêlez-vous aux invités si vous le pouvez ; sinon, contentez-vous d'entrer et d'espionner. Si vraiment ils ont prévu de passer à l'action, ils en profiteront pour faire venir les autres membres du complot ; essayez d'identifier ces personnes. Prêtez une attention toute particulière aux plébéiens qui seront venus : essayez de savoir s'ils viennent de Suburre ; nous nous débrouillerons pour savoir qui ils sont, et s'ils sont connus de nos services.
« Essayez d'être discrets : Amaelius ne doit pas savoir que nous le surveillons. Au besoin, faites disparaître les esclaves qui vous auraient repérés, mais surtout, ne vous en prenez pas aux Patriciens... Je n'ai pas envie d'avoir le Duodecimvirat sur le dos. »
Le décurion se leva, et roula les parchemins. Il posa la main sur l'épaule de Vivax.
« De mon côté, je prends Stylus avec moi. C'est un bon Orator, et il m'aidera à convaincre le Préteur de la culpabilité d'Amaelius. Nous allons lui parler et essayer de le lui faire comprendre ; mais sans votre travail, nous ne pourrons rien. »
Vivax salua, et regarda son supérieur quitter le bureau. Alors seulement, il se mit en devoir de réunir ses compagnons.
Vellaunos fit quelques moulinets avec son glaive. Face à lui, Polycratos essayait de suivre, priant pour survivre à sa leçon d'escrime. Médecin de formation, il espérait progresser rapidement afin de se sortir des situations périlleuses sans avoir à se soigner lui-même ; mais son entraîneur était un ancien gladiateur gaulois, un Mirmillon pour être exact, et il ne lui faisait pas de cadeau.
Vellaunos lança son arme vers le flanc du Grec. Celui-ci interposa son glaive, parant le coup, mais la puissance avec laquelle il avait été porté le déstabilisa. Il tituba, se redressa, et eut juste le temps de bloquer une attaque qui venait du haut.
« Par Zeus, Vellaunos ! Tu vas me tuer ! »
– Cesse de gémir ! Défends-toi !
– La peste soit des Gaulois et de leurs méthodes de barbares !, grommela Polycratos en esquivant une nouvelle attaque. Et vous vous prétendez civilisés !
Le coup suivant le fit vaciller. Avec un cri de rage, il bascula en arrière et s'effondra au sol, accompagné par le cri de victoire de son adversaire, qui pointa son glaive vers lui.
« Tu mériterais que je te fasse ramper à mes pieds pour excuser ce que tu m'as dit », grogna le Gaulois.
– Voyons, Vellaunos... Où est passé son sens de l'humour ?, hasarda Polycratos, un sourire forcé sur les lèvres.
– Je crains qu'il l'ait laissé au fond des geôles du Cirque Maxime, répondit avec le plus grand sérieux Vivax, qui entrait dans la salle. Je viens avec des ordres de Pertinax. Mettez vos plus belles toges, nous sortons ce soir !
La villa de Domitius Divis Ahenobarbus faisait partie des plus belles demeures de Rome. Bâtie en marbre blanc venu de Carrare, elle faisait la fierté de son propriétaire et l'admiration de ses voisins. Sa taille peu commune l'avait exclue de l'intérieur de Rome, mais même dans les champs Torquatiens de l'est de la Ville, elle semblait démesurée.
Caché dans les arbres qui bordaient les murs extérieurs de l'endroit, Vivax observait les allées et venues. En tant qu'Optione, il avait la responsabilité de la Décurie en l'absence du Décurion... Il se remémora rapidement le plan d'action de ses hommes.
Polycratos venait de réussir à entrer ; il avait fallu lui trouver une invitation, et le faire inscrire sur les listes des convives, mais il était à présent officiellement le bienvenu en tant que Grec érudit. Vellaunos avait réussi à pénétrer dans les cuisines, où il se faisait passer pour un esclave dédié au service : avec la centaine d'invités et les dizaines de plats préparés pour l'occasion, personne ne remarquerait un énième serviteur gaulois. Cela lui permettrait de passer entre les personnalités présentes sans attirer la méfiance. Le dernier membre de la Décurie, le prêtre de Mercure Laureus, avait un père sénateur; le faire accepter n'avait pas été compliqué. Face à quelqu'un de leur condition, les membres du sénat seraient plus enclins à la confidence...
Vivax, pour sa part, devait attendre que les invités soient tous réunis dans le jardin. Ses talents d'acrobate et de grimpeur devaient lui permettre de gravir le mur d'enceinte et d'accéder à la fenêtre du premier étage ; de là, il devait profiter de ce que tous les esclaves étaient réquisitionnés au repas pour visiter les bureaux d'Ahenobarbus. Vivax fit jouer dans sa main la lame de son glaive. Si tout se passait comme prévu, il n'aurait pas à s'en servir, et tout le monde s'en sortirait sans problème.
Il vit la foule converger vers les enchanteurs plans d'eau du jardin. Il sauta au bas de son arbre, et en quelques gestes agiles, fit l'ascension du mur de la villa. La fenêtre était ouverte en ce mois d'août, et il la poussa sans bruit ; se faufilant à l'intérieur à la manière d'un chat, il balaya l'étage du regard, et repéra l'emplacement du bureau personnel du sénateur. Passant d'ombre en recoin, il vérifia l'absence de personnel, et poussa la porte.
Fermée, comme de bien entendu.
Sortant de sa tunique un crochet de bronze, il tritura la serrure. Le fer lui semblait faire un bruit d'enfer pendant qu'il travaillait, mais il savait que ce n'était qu'une impression. Il marmonna une prière à Mercure, lui demandant de le soutenir dans cette opération, et enfin le pêne céda.
Avec un clic sonore, la porte s'ouvrit.
Vivax jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur et s'assura qu'il ne s'était pas trompé de salle. Puis il entra, et commença à fouiller consciencieusement les rouleaux d'archives du sénateur Ahenobarbus.
Stylus jouait avec ses tablettes de cire depuis un bon moment déjà. Pertinax le foudroya du regard. Il savait que l'Orator notait de façon compulsive des dizaines de détails, insignifiants pour les autres, mais révélateurs pour lui. Il comprenait donc l'attachement qu'il éprouvait pour cet objet qui lui servait de mémoire supplémentaire ; mais rien ne l'énervait davantage que de voir l'un de ses légionnaires dans un tel état de stress.
Il soupira. Cela faisait une bonne heure qu'ils attendaient dans l'antichambre du bureau du Prétoire.
« J'espère que tu es en forme, Stylus... Il ne sera pas facile de convaincre le Préteur qu'il faut faire quelque chose pour Amaelius. C'est un Patricien puissant et reconnu, et nous manquons de preuves concrètes montrant qu'il a prévu de s'en prendre à César. »
Stylus fronça les sourcils, et ouvrit ses tablettes.
« Je sais... Mais les éléments rapportés par Vivax sont déjà révélateurs. Le Duodecimvirat ne se laissera pas convaincre facilement ; mais je connais notre Préteur. Il a toujours accordé une importance démesurée à la famille et à ses valeurs... Et si je n'ai pas de preuves impliquant notre homme dans un complot contre Caligula, j'ai des éléments qui peuvent le faire passer pour une véritable ordure aux yeux de notre chef. »
– Vraiment ?
– Hé bien... disons que notre cher Amaelius n'est pas d'une moralité à toute épreuve... Je sais où trouver une petite fille qui est prête à jurer devant Jupiter que ce brave patricien bien sous tous rapports lui a rendu visite régulièrement, et pas pour lui offrir des fleurs. Et je suis sûr que le témoignage de Lupa, pensionnaire du lupanar de Scrota, lui ferait le plus grand tort. Rien qu'avec ça nous aurons l'oreille attentive du Préteur.
Pertinax plissa les yeux et fixa son Orator.
« J'ai du mal à croire que ta famille fasse partie de la haute société... Je n'ai jamais compris comment tu pouvais connaître autant de miséreux... Ni comment tu avais fait pour t'en attirer la sympathie. »
– Disons que je suis quelqu'un de très agréable... et de très généreux !
Avec un sourire satisfait, Stylus se leva, bientôt imité par son décurion. Un bruit de pas indiquait la venue de l'esclave du Préteur pour leur ouvrir la porte.
« Décurion Pertinax, légionnaire Stylus..., annonça l'homme, vous pouvez entrer. Le Préteur vous attend. »
L'Orator prit une profonde inspiration, et emboîta le pas à son supérieur.
Comme d'habitude, rien ne s'était passé comme prévu. Vellaunos ignorait ce qui avait exactement raté : un esclave qui essayait de tirer au flanc était semble-t-il monté à l'étage pour se reposer en cachette, et était tombé sur un intrus. Celui-ci l'avait fait taire, mais pas avant que le serviteur avertisse la milice du sénateur... Le Gaulois leur avait filé le train, invisible dans la confusion.
Quand il était arrivé à l'étage, les miliciens étaient massés à une fenêtre ouverte. Ils vociféraient, et l'un d'eux était en train de lancer un javelot sur un fuyard. Vellaunos avait immédiatement reconnu la voix de Vivax dans le cri de douleur qui avait retenti, et n'avait pas hésité un instant.
La combat avait été bref. Ils l'étaient toujours, avec l'ancien Mirmillon. Il savait que l'élément de surprise était essentiel, et que si on laissait retomber celui-ci retombait, on laissait à l'ennemi l'occasion de montrer ce qu'il savait faire.
Quand Vellaunos avait sauté par la fenêtre, deux miliciens gisaient inconscients à l'étage, un troisième regardait de ses yeux vides le sang s'écouler de son abdomen, et le quatrième gisait au bas du mur, tel un pantin désarticulé.
Il rattrapa sans peine l'Emissarius, et le chargea sur son épaule. Il ne se faisait pas de souci pour les deux autres : mêlés à la foule, ils n'étaient pas soupçonnables. Avec un peu de chance, l'événement affolerait les conjurés, qui commettraient des erreurs – des erreurs que ne laisseraient passer ni le prêtre, ni le médecin.
Le Gaulois n'espérait qu'une chose : que Polycratos soit assez rapide pour rentrer au Camp et retirer la pointe de fer encore plantée dans l'omoplate gauche de Vivax.
« Tu as de la chance : je suis le meilleur médecin de tout Rome. Sans moi, tu y passais certainement ! »
Polycratos exhibait avec fierté une pointe de javeline ensanglanté. L'opération n'était pas complexe, mais il avait toujours peur avec l'omoplate : le coeur, siège du souffle vital, était très proche.
« Heureusement, Apollon te protégeait, Vivax ». Laureus avait prié le dieu guérisseur pendant que Polycratos opérait. Jamais le Grec ne le reconnaîtrait, mais il s'était senti soutenu par les paroles du prêtre, et n'avait eu aucun mal à retirer l'objet.
Réprimant une grimace de douleur, l'Emissarius se tourna vers Vellaunos.
« Tu as pu récupérer les dossiers que j'avais prélevés ? Ils donnent la liste des rendez-vous pris par Ahenobarbus, Aemilius, Scipio et d'autres opposants à César. J'ai même trouvé une recette de poison écrite en grec ! Avec ça, nous aurons de quoi prouver la culpabilité d'Aemilius, et le Préteur prendra les décisions qui s'imposent ! »
– Pertinax est déjà parti avec. Lui et Stylus ne devraient pas avoir de mal à convaincre le Préteur qu'il faut éliminer Aemilius, ou au moins le ramener à de meilleures dispositions.
– Oui, murmura Laureus. Et pourtant, comment lui en vouloir ? Caligula est tellement... si peu...
– Je sais, Laureus, répondit Polycratos, tout en nettoyant ses instruments. Mais ce n'est pas à nous de juger César.
Il rangea avec délicatesse ses couteaux dans sa trousse.
– Le Duodecimvirat fera ce qui est juste. Prions seulement pour qu'Athéna les inspire correctement..."
« A ce que je vois, tes conclusions sont formelles. Amaelius semble bien comploter contre l'empereur... »
Il déroula un parchemin, et le parcourut des yeux.
« Déplacements fréquents à Suburre... Rencontres chez lui avec les sénateurs Ahenobarbus et Scipio... Ce sont les plus virulents opposants au Prince au Sénat. Ça se précise toujours plus. »
Vivax, toujours au garde-à-vous, prit la parole.
« Oui, Décurion. Je suis convaincu de sa culpabilité. Mais ainsi que tu le vois, je n'ai encore réussi à ramener aucune preuve qui pourrait décider le Préteur à s'occuper vraiment de son cas. Tant que je n'aurai rien, il continuera à sévir et à tenter de répandre la sédition. »
Pertinax hocha la tête. Cela faisait dix ans désormais qu'il faisait partie de la Praetoria Prima, et il savait que l'on ne faisait pas n'importe quoi avec la vie des citoyens... Surtout quand ledit citoyen était un puissant patricien, membre éminent du Sénat, et possédant ses entrées au palais de Caligula. Il jeta un dernier regard sur les dossiers de son Emissarius et soupira.
« Tu as raison. Je vois ici qu'il est invité à une fête ce soir, chez Ahenobarbus. Scipio sera là également. Prends le reste de la Décurie, et rends-toi sur place. Infiltrez-vous, mêlez-vous aux invités si vous le pouvez ; sinon, contentez-vous d'entrer et d'espionner. Si vraiment ils ont prévu de passer à l'action, ils en profiteront pour faire venir les autres membres du complot ; essayez d'identifier ces personnes. Prêtez une attention toute particulière aux plébéiens qui seront venus : essayez de savoir s'ils viennent de Suburre ; nous nous débrouillerons pour savoir qui ils sont, et s'ils sont connus de nos services.
« Essayez d'être discrets : Amaelius ne doit pas savoir que nous le surveillons. Au besoin, faites disparaître les esclaves qui vous auraient repérés, mais surtout, ne vous en prenez pas aux Patriciens... Je n'ai pas envie d'avoir le Duodecimvirat sur le dos. »
Le décurion se leva, et roula les parchemins. Il posa la main sur l'épaule de Vivax.
« De mon côté, je prends Stylus avec moi. C'est un bon Orator, et il m'aidera à convaincre le Préteur de la culpabilité d'Amaelius. Nous allons lui parler et essayer de le lui faire comprendre ; mais sans votre travail, nous ne pourrons rien. »
Vivax salua, et regarda son supérieur quitter le bureau. Alors seulement, il se mit en devoir de réunir ses compagnons.
Vellaunos fit quelques moulinets avec son glaive. Face à lui, Polycratos essayait de suivre, priant pour survivre à sa leçon d'escrime. Médecin de formation, il espérait progresser rapidement afin de se sortir des situations périlleuses sans avoir à se soigner lui-même ; mais son entraîneur était un ancien gladiateur gaulois, un Mirmillon pour être exact, et il ne lui faisait pas de cadeau.
Vellaunos lança son arme vers le flanc du Grec. Celui-ci interposa son glaive, parant le coup, mais la puissance avec laquelle il avait été porté le déstabilisa. Il tituba, se redressa, et eut juste le temps de bloquer une attaque qui venait du haut.
« Par Zeus, Vellaunos ! Tu vas me tuer ! »
– Cesse de gémir ! Défends-toi !
– La peste soit des Gaulois et de leurs méthodes de barbares !, grommela Polycratos en esquivant une nouvelle attaque. Et vous vous prétendez civilisés !
Le coup suivant le fit vaciller. Avec un cri de rage, il bascula en arrière et s'effondra au sol, accompagné par le cri de victoire de son adversaire, qui pointa son glaive vers lui.
« Tu mériterais que je te fasse ramper à mes pieds pour excuser ce que tu m'as dit », grogna le Gaulois.
– Voyons, Vellaunos... Où est passé son sens de l'humour ?, hasarda Polycratos, un sourire forcé sur les lèvres.
– Je crains qu'il l'ait laissé au fond des geôles du Cirque Maxime, répondit avec le plus grand sérieux Vivax, qui entrait dans la salle. Je viens avec des ordres de Pertinax. Mettez vos plus belles toges, nous sortons ce soir !
La villa de Domitius Divis Ahenobarbus faisait partie des plus belles demeures de Rome. Bâtie en marbre blanc venu de Carrare, elle faisait la fierté de son propriétaire et l'admiration de ses voisins. Sa taille peu commune l'avait exclue de l'intérieur de Rome, mais même dans les champs Torquatiens de l'est de la Ville, elle semblait démesurée.
Caché dans les arbres qui bordaient les murs extérieurs de l'endroit, Vivax observait les allées et venues. En tant qu'Optione, il avait la responsabilité de la Décurie en l'absence du Décurion... Il se remémora rapidement le plan d'action de ses hommes.
Polycratos venait de réussir à entrer ; il avait fallu lui trouver une invitation, et le faire inscrire sur les listes des convives, mais il était à présent officiellement le bienvenu en tant que Grec érudit. Vellaunos avait réussi à pénétrer dans les cuisines, où il se faisait passer pour un esclave dédié au service : avec la centaine d'invités et les dizaines de plats préparés pour l'occasion, personne ne remarquerait un énième serviteur gaulois. Cela lui permettrait de passer entre les personnalités présentes sans attirer la méfiance. Le dernier membre de la Décurie, le prêtre de Mercure Laureus, avait un père sénateur; le faire accepter n'avait pas été compliqué. Face à quelqu'un de leur condition, les membres du sénat seraient plus enclins à la confidence...
Vivax, pour sa part, devait attendre que les invités soient tous réunis dans le jardin. Ses talents d'acrobate et de grimpeur devaient lui permettre de gravir le mur d'enceinte et d'accéder à la fenêtre du premier étage ; de là, il devait profiter de ce que tous les esclaves étaient réquisitionnés au repas pour visiter les bureaux d'Ahenobarbus. Vivax fit jouer dans sa main la lame de son glaive. Si tout se passait comme prévu, il n'aurait pas à s'en servir, et tout le monde s'en sortirait sans problème.
Il vit la foule converger vers les enchanteurs plans d'eau du jardin. Il sauta au bas de son arbre, et en quelques gestes agiles, fit l'ascension du mur de la villa. La fenêtre était ouverte en ce mois d'août, et il la poussa sans bruit ; se faufilant à l'intérieur à la manière d'un chat, il balaya l'étage du regard, et repéra l'emplacement du bureau personnel du sénateur. Passant d'ombre en recoin, il vérifia l'absence de personnel, et poussa la porte.
Fermée, comme de bien entendu.
Sortant de sa tunique un crochet de bronze, il tritura la serrure. Le fer lui semblait faire un bruit d'enfer pendant qu'il travaillait, mais il savait que ce n'était qu'une impression. Il marmonna une prière à Mercure, lui demandant de le soutenir dans cette opération, et enfin le pêne céda.
Avec un clic sonore, la porte s'ouvrit.
Vivax jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur et s'assura qu'il ne s'était pas trompé de salle. Puis il entra, et commença à fouiller consciencieusement les rouleaux d'archives du sénateur Ahenobarbus.
Stylus jouait avec ses tablettes de cire depuis un bon moment déjà. Pertinax le foudroya du regard. Il savait que l'Orator notait de façon compulsive des dizaines de détails, insignifiants pour les autres, mais révélateurs pour lui. Il comprenait donc l'attachement qu'il éprouvait pour cet objet qui lui servait de mémoire supplémentaire ; mais rien ne l'énervait davantage que de voir l'un de ses légionnaires dans un tel état de stress.
Il soupira. Cela faisait une bonne heure qu'ils attendaient dans l'antichambre du bureau du Prétoire.
« J'espère que tu es en forme, Stylus... Il ne sera pas facile de convaincre le Préteur qu'il faut faire quelque chose pour Amaelius. C'est un Patricien puissant et reconnu, et nous manquons de preuves concrètes montrant qu'il a prévu de s'en prendre à César. »
Stylus fronça les sourcils, et ouvrit ses tablettes.
« Je sais... Mais les éléments rapportés par Vivax sont déjà révélateurs. Le Duodecimvirat ne se laissera pas convaincre facilement ; mais je connais notre Préteur. Il a toujours accordé une importance démesurée à la famille et à ses valeurs... Et si je n'ai pas de preuves impliquant notre homme dans un complot contre Caligula, j'ai des éléments qui peuvent le faire passer pour une véritable ordure aux yeux de notre chef. »
– Vraiment ?
– Hé bien... disons que notre cher Amaelius n'est pas d'une moralité à toute épreuve... Je sais où trouver une petite fille qui est prête à jurer devant Jupiter que ce brave patricien bien sous tous rapports lui a rendu visite régulièrement, et pas pour lui offrir des fleurs. Et je suis sûr que le témoignage de Lupa, pensionnaire du lupanar de Scrota, lui ferait le plus grand tort. Rien qu'avec ça nous aurons l'oreille attentive du Préteur.
Pertinax plissa les yeux et fixa son Orator.
« J'ai du mal à croire que ta famille fasse partie de la haute société... Je n'ai jamais compris comment tu pouvais connaître autant de miséreux... Ni comment tu avais fait pour t'en attirer la sympathie. »
– Disons que je suis quelqu'un de très agréable... et de très généreux !
Avec un sourire satisfait, Stylus se leva, bientôt imité par son décurion. Un bruit de pas indiquait la venue de l'esclave du Préteur pour leur ouvrir la porte.
« Décurion Pertinax, légionnaire Stylus..., annonça l'homme, vous pouvez entrer. Le Préteur vous attend. »
L'Orator prit une profonde inspiration, et emboîta le pas à son supérieur.
Comme d'habitude, rien ne s'était passé comme prévu. Vellaunos ignorait ce qui avait exactement raté : un esclave qui essayait de tirer au flanc était semble-t-il monté à l'étage pour se reposer en cachette, et était tombé sur un intrus. Celui-ci l'avait fait taire, mais pas avant que le serviteur avertisse la milice du sénateur... Le Gaulois leur avait filé le train, invisible dans la confusion.
Quand il était arrivé à l'étage, les miliciens étaient massés à une fenêtre ouverte. Ils vociféraient, et l'un d'eux était en train de lancer un javelot sur un fuyard. Vellaunos avait immédiatement reconnu la voix de Vivax dans le cri de douleur qui avait retenti, et n'avait pas hésité un instant.
La combat avait été bref. Ils l'étaient toujours, avec l'ancien Mirmillon. Il savait que l'élément de surprise était essentiel, et que si on laissait retomber celui-ci retombait, on laissait à l'ennemi l'occasion de montrer ce qu'il savait faire.
Quand Vellaunos avait sauté par la fenêtre, deux miliciens gisaient inconscients à l'étage, un troisième regardait de ses yeux vides le sang s'écouler de son abdomen, et le quatrième gisait au bas du mur, tel un pantin désarticulé.
Il rattrapa sans peine l'Emissarius, et le chargea sur son épaule. Il ne se faisait pas de souci pour les deux autres : mêlés à la foule, ils n'étaient pas soupçonnables. Avec un peu de chance, l'événement affolerait les conjurés, qui commettraient des erreurs – des erreurs que ne laisseraient passer ni le prêtre, ni le médecin.
Le Gaulois n'espérait qu'une chose : que Polycratos soit assez rapide pour rentrer au Camp et retirer la pointe de fer encore plantée dans l'omoplate gauche de Vivax.
« Tu as de la chance : je suis le meilleur médecin de tout Rome. Sans moi, tu y passais certainement ! »
Polycratos exhibait avec fierté une pointe de javeline ensanglanté. L'opération n'était pas complexe, mais il avait toujours peur avec l'omoplate : le coeur, siège du souffle vital, était très proche.
« Heureusement, Apollon te protégeait, Vivax ». Laureus avait prié le dieu guérisseur pendant que Polycratos opérait. Jamais le Grec ne le reconnaîtrait, mais il s'était senti soutenu par les paroles du prêtre, et n'avait eu aucun mal à retirer l'objet.
Réprimant une grimace de douleur, l'Emissarius se tourna vers Vellaunos.
« Tu as pu récupérer les dossiers que j'avais prélevés ? Ils donnent la liste des rendez-vous pris par Ahenobarbus, Aemilius, Scipio et d'autres opposants à César. J'ai même trouvé une recette de poison écrite en grec ! Avec ça, nous aurons de quoi prouver la culpabilité d'Aemilius, et le Préteur prendra les décisions qui s'imposent ! »
– Pertinax est déjà parti avec. Lui et Stylus ne devraient pas avoir de mal à convaincre le Préteur qu'il faut éliminer Aemilius, ou au moins le ramener à de meilleures dispositions.
– Oui, murmura Laureus. Et pourtant, comment lui en vouloir ? Caligula est tellement... si peu...
– Je sais, Laureus, répondit Polycratos, tout en nettoyant ses instruments. Mais ce n'est pas à nous de juger César.
Il rangea avec délicatesse ses couteaux dans sa trousse.
– Le Duodecimvirat fera ce qui est juste. Prions seulement pour qu'Athéna les inspire correctement..."
Re: Praetoria Prima
Dim 3 Mai 2009 - 23:04
Présentation du GROG:
Praetoria Prima transporte les joueurs dans l'Empire romain, peu après l'ascension de Néron, en 54 après Jésus-Christ. Les personnages représentent la crème de la crème des légionnaires, réunis au sein d'une espèce de police secrète, la Praetoria Prima. Dédiée à la bonne marche de l'Empire, elle ne comporte qu'une centaine de membres organisés en petits groupes complètement autonomes, mais également seuls. Totalement indépendante, cette organisation n'est connue de personne et ne rend de compte à personne, pas même l'empereur...
Dans ce cadre historique, les personnages, d'une fidélité totale envers Rome, peuvent être des Romains ou des membres des autres cultures les mieux intégrées de l'Empire : Gaulois, Grecs et Egyptiens. Ils auront à combattre les ennemis de Rome, extérieurs bien sûr, mais surtout intérieurs. Car l'Empire romain est un noeud d'intrigues en tout genre et à tous les niveaux, même - surtout - les plus hauts.
Les dieux - romains ou autres - sont ici à la fois très présents et extrêmement discrets. Hormis les athées qui ne se sentent guère touchés par ces fariboles, les peuples de Rome adressent de fréquentes prières à leurs patrons divins. Prières qui peuvent se traduire par une aide ponctuelle (bonus...), que l'on peut aussi interpréter comme de la chance ou de l'autosuggestion. Pas de gros miracles, boules de feu ou animaux fabuleux, mais de nombreuses légendes et une ambiance mystique au quotidien.
Le système de jeu se fonde sur le lancer d'un dé à dix faces (d10) "ouvert" : un 1 entraîne un nouveau jet que l'on retranche au score, un 10 un autre jet que l'on rajoute (en plus du 10) au score. L'objectif est de faire le plus possible et de dépasser le seuil de difficulté en additionnant le jet, le niveau dans une éventuelle compétence, et la caractéristique associée.
Le personnage est défini par trois Valeurs, allant de 0 à 5. A chacune est associée deux caractéristiques, une Faculté et une douzaine de compétences. Le score dans chaque Valeur détermine le maximum dans les caractéristiques et compétences (5 + Valeur), et définit le nombre de dés à lancer (au moins un) pour tout test qui dépend d'elle. Le joueur garde ensuite le meilleur résultat au dé.
Les trois Valeurs sont :
- Virtus, dont dépendent les caractéristiques Constitution et Dextérité, et la Défense
- Fides, dont dépendent Charisme et Relationnel, et l'Influence
- Pietas, dont dépendent Perception et Esprit, et la Volonté
La Foi en un ou plusieurs dieux, et la Ferveur du personnage, lui permettent d'être affecté par ses prières, voire celles d'autres personnes, amies ou ennemies. Mais rien n'est gratuit, et il faudra payer en retour le ou les dieux avec des sacrifices, dans un délai raisonnable. Sacrifices qui ont un coût très matériel, alors que les personnages ont un niveau de ressources qui peut être très limité...
Le combat est déterminé par l'opposition entre un jet d'attaque (selon l'arme) et un jet de défense (esquive ou parade). L'attaque réussit si elle est au moins égale au jet du défenseur. Les dégâts sont calculés en ajoutant la marge de réussite, la valeur de l'arme et éventuellement la constitution de l'attaquant (arme de jet ou mêlée), et en soustrayant Défense et armure du défenseur. Le résultat est soustrait aux points de vie, égaux à trois fois la Constitution.
Le groupe de personnages, qui forme une Décurie, aura à faire face à des missions diverses : enquête, espionnage, protection, diplomatie, assassinat... Cinq archétypes ("métiers"), prévus pour se compléter, sont proposés aux joueurs :
- Bellator, le combattant
- Emissarius, l'espion
- Medicus, le médecin
- Orator, l'orateur
- Vates, le prêtre
Praetoria Prima transporte les joueurs dans l'Empire romain, peu après l'ascension de Néron, en 54 après Jésus-Christ. Les personnages représentent la crème de la crème des légionnaires, réunis au sein d'une espèce de police secrète, la Praetoria Prima. Dédiée à la bonne marche de l'Empire, elle ne comporte qu'une centaine de membres organisés en petits groupes complètement autonomes, mais également seuls. Totalement indépendante, cette organisation n'est connue de personne et ne rend de compte à personne, pas même l'empereur...
Dans ce cadre historique, les personnages, d'une fidélité totale envers Rome, peuvent être des Romains ou des membres des autres cultures les mieux intégrées de l'Empire : Gaulois, Grecs et Egyptiens. Ils auront à combattre les ennemis de Rome, extérieurs bien sûr, mais surtout intérieurs. Car l'Empire romain est un noeud d'intrigues en tout genre et à tous les niveaux, même - surtout - les plus hauts.
Les dieux - romains ou autres - sont ici à la fois très présents et extrêmement discrets. Hormis les athées qui ne se sentent guère touchés par ces fariboles, les peuples de Rome adressent de fréquentes prières à leurs patrons divins. Prières qui peuvent se traduire par une aide ponctuelle (bonus...), que l'on peut aussi interpréter comme de la chance ou de l'autosuggestion. Pas de gros miracles, boules de feu ou animaux fabuleux, mais de nombreuses légendes et une ambiance mystique au quotidien.
Le système de jeu se fonde sur le lancer d'un dé à dix faces (d10) "ouvert" : un 1 entraîne un nouveau jet que l'on retranche au score, un 10 un autre jet que l'on rajoute (en plus du 10) au score. L'objectif est de faire le plus possible et de dépasser le seuil de difficulté en additionnant le jet, le niveau dans une éventuelle compétence, et la caractéristique associée.
Le personnage est défini par trois Valeurs, allant de 0 à 5. A chacune est associée deux caractéristiques, une Faculté et une douzaine de compétences. Le score dans chaque Valeur détermine le maximum dans les caractéristiques et compétences (5 + Valeur), et définit le nombre de dés à lancer (au moins un) pour tout test qui dépend d'elle. Le joueur garde ensuite le meilleur résultat au dé.
Les trois Valeurs sont :
- Virtus, dont dépendent les caractéristiques Constitution et Dextérité, et la Défense
- Fides, dont dépendent Charisme et Relationnel, et l'Influence
- Pietas, dont dépendent Perception et Esprit, et la Volonté
La Foi en un ou plusieurs dieux, et la Ferveur du personnage, lui permettent d'être affecté par ses prières, voire celles d'autres personnes, amies ou ennemies. Mais rien n'est gratuit, et il faudra payer en retour le ou les dieux avec des sacrifices, dans un délai raisonnable. Sacrifices qui ont un coût très matériel, alors que les personnages ont un niveau de ressources qui peut être très limité...
Le combat est déterminé par l'opposition entre un jet d'attaque (selon l'arme) et un jet de défense (esquive ou parade). L'attaque réussit si elle est au moins égale au jet du défenseur. Les dégâts sont calculés en ajoutant la marge de réussite, la valeur de l'arme et éventuellement la constitution de l'attaquant (arme de jet ou mêlée), et en soustrayant Défense et armure du défenseur. Le résultat est soustrait aux points de vie, égaux à trois fois la Constitution.
Le groupe de personnages, qui forme une Décurie, aura à faire face à des missions diverses : enquête, espionnage, protection, diplomatie, assassinat... Cinq archétypes ("métiers"), prévus pour se compléter, sont proposés aux joueurs :
- Bellator, le combattant
- Emissarius, l'espion
- Medicus, le médecin
- Orator, l'orateur
- Vates, le prêtre
- julienlechtiMaître-Forgeur
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Re: Praetoria Prima
Mar 5 Mai 2009 - 15:32
Moi un emissiarus égyptien pourrait le faire.
Ou un bellator gaulois.
Ou un bellator gaulois.
- BlackroseMinistre de la Forge
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Re: Praetoria Prima
Mar 5 Mai 2009 - 19:11
Moi j'hésite entre emissarius et vates...
Dites, on peut officialiser la date de la partie dans le calendrier ou il faut encore attendre des réponses ?
Dites, on peut officialiser la date de la partie dans le calendrier ou il faut encore attendre des réponses ?
Re: Praetoria Prima
Mar 5 Mai 2009 - 22:08
Bon vous etes 3 pour le moment(Lorenzo, toi et Julien, 4 avec Capi), s'ils sont d'accord on pourrais le faire chez lui et Jess et si Julien sais venir me chercher chez moi ou à la gare de mons(chez moi c pas possible en tout les cas de faire la partie)tu peux officialiser mais ça fait bcp de siBlackrose a écrit:Moi j'hésite entre emissarius et vates...
Dites, on peut officialiser la date de la partie dans le calendrier ou il faut encore attendre des réponses ?
Visiblement le coté espion vous inspire!
- BlackroseMinistre de la Forge
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Date d'inscription : 07/12/2007
Re: Praetoria Prima
Mar 5 Mai 2009 - 22:48
Ok, on va le mettre malgré les "si" comme ça on peut envoyer la newletter demain.
- julienlechtiMaître-Forgeur
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Localisation : hautmont
Date d'inscription : 19/08/2008
Re: Praetoria Prima
Mar 5 Mai 2009 - 23:19
pour moi aller te chercher a la gare c no pb.
Re: Praetoria Prima
Mer 6 Mai 2009 - 10:45
Pour moi c'est toujours ok, tant que ça ne traine pas jusqu'à pas d'heure : j'ai autre chose prévu le soir. Maintenant si vous préférez faire ça sans moi pour ne pas avoir de limite de temps, je comprendrais.
- LorenzoTrésorier
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Localisation : Spiennes
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Re: Praetoria Prima
Mer 6 Mai 2009 - 12:51
On peut sans doute se débrouiller pour finir ça à 19h au plus tard.
Surtout si notre meujeu retourne en train.
Un medicus me tenterait peut-être.
Surtout si notre meujeu retourne en train.
Un medicus me tenterait peut-être.
Re: Praetoria Prima
Mer 6 Mai 2009 - 14:08
fin 19h c'est bon pour moi je comptais pas faire une nocturne Capi donc si c'est ok je prend ;D
Re: Praetoria Prima
Dim 21 Juin 2009 - 23:10
Petit résumé de la première séance de jeu sur mon blog ;D
Re: Praetoria Prima
Dim 9 Aoû 2009 - 21:54
: moi
: 5 dont 2 orateurs , 1 médecin, 1 espion et 1 légionnaire
En l'An 62 après JC, Néron décide de raser une grosse partie du quartier romain de Subure(le plus pauvre et là ou la plèbe est majoritairement égyptienne) qui est trop souvent la cible d'incendies(nous sommes en pleine canicule d'été) pour le reconstruire. Mais comment faire passer la "pilule" sans risquer un soulèvement! Par exemple en la construction de fontaines sur les places publiques!
Les joueurs font depuis peu partie de la Praetoria prima, sorte de service secret romain, ils peuvent se fondre dans la foule, les forums et ses sénateurs ou même la garde! Leur première mission: protéger Néron lors de l'inauguration de la 1ère fontaine.
Tout se passe bien jusqu'à la tombée de la nuit: l'eau de la fontaine c'est transformée en sang! Débute alors leur enquête...
à suivre...
: 5 dont 2 orateurs , 1 médecin, 1 espion et 1 légionnaire
En l'An 62 après JC, Néron décide de raser une grosse partie du quartier romain de Subure(le plus pauvre et là ou la plèbe est majoritairement égyptienne) qui est trop souvent la cible d'incendies(nous sommes en pleine canicule d'été) pour le reconstruire. Mais comment faire passer la "pilule" sans risquer un soulèvement! Par exemple en la construction de fontaines sur les places publiques!
Les joueurs font depuis peu partie de la Praetoria prima, sorte de service secret romain, ils peuvent se fondre dans la foule, les forums et ses sénateurs ou même la garde! Leur première mission: protéger Néron lors de l'inauguration de la 1ère fontaine.
Tout se passe bien jusqu'à la tombée de la nuit: l'eau de la fontaine c'est transformée en sang! Débute alors leur enquête...
à suivre...
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